S'il est un mot qui caracterise la ville de Rio de Janeiro, c'est "contraste". Si "impossible n'est pas francais", l'expansion des favelas de Rio semblent defier meme notre langue. En effet, elles s'epandent partout, meme la ou les architectes pensaient avoir occupe le moindre metre carre de terrain disponible, jusqu'au bord d'abimes de centaines de metres, tels que si bien images dans le celebre film de Marcel Camus "Orfeu Negro".
Quel que soit le quartier dans lequel on se ballade, entre de hauts immeubles modernes et souvent luxueux, on apercoit un filet de constructions improvisees, agrippees aux coteaux des montagnes comme des racines. De la, dominant les plus abondantes des terrasses de millionaires, certains parmis les plus pauvres de la ville ont gagne une vue imprenable. A leur origine au 19eme siecle, les favelas etaient occupees par des gens pauvres (militaires ou esclaves liberes), puis elles ont servi les "assistants" des classes moyenne et elevee, semblable aux "chambres de bonnes" dans les vieux immeubles parisiens. Aujourd'hui, les favelados restent en grande majorite des gens humbles, mais pas necessairement pauvres, qui demeurent dans les favelas par choix; cela peut etre aussi bien par souci d'eviter les transports vers les banlieues, car ceux ci peuvent exiger plus de deux heures dans chaque sens par jour, que par le desir de rester dans le quartier qu'ils habitent depuis longtemps, ou encore la vue souvent spectaculaire, voire la tranquilite.
Car la favela n'a pas autant de bruit que la resonnance des moteurs entre les murs de beton du "centre ville". Elle a ses propres bruits, qui peuvent etre aussi agreable qu'un groupe de gens improvisant une samba sur des instruments primitifs, que detressant lorsqu'il s'agit d'echanges de coups de feu entre trafiquants ou avec la police. En effet, la difficulte d'acces, le reseau de petits passages, et la proximite de la foret tropicale font des favelas un refuge pour les contrebandiers, en particulier les trafiquants de drogue.
Dans le cadre de la preparation pour la Coup du Monde de Football et pour les Olympiques en 2016, le gouvernement de Rio a mis en place un enorme systeme policier afin d'eloigner les trafiquants le plus possible des zones touristiques et "residentielles". Nombre de favelas (la grande aglomeration de Rio en recense 763 dans lesquelles vivent 22% de la population de la ville, soit environ 1,4M d'habitants - selon pt.Wikipedia.org) ont desormais une Unite de Police Pacifiante (UPP) qui consiste d'une micro caserne (plutot un petit bunker) occupe 24h/24 par plusieurs policiers extremement armes. Cela ne se produit pas sans probleme, nombre de policiers etant seduits par les gains offerts par les trafiquants qui sont plusieurs fois plus eleves que leur salaire. Mais dans l'ensemble, les habitants de Rio considerent qu'il y a eu, au cours des dix ou quinze dernieres annees, une baisse relative de la violence grace a ces UPP.
Pourtant, la menace du retour des trafiquants est constante. La favela de Rocinha, la plus grande de la ville avec ses pres de 70 000 habitants, s'etait quasiment livree d'elle meme des trafiquants vers la fin des annees 90. Je connaissais meme un parapentiste Suisse qui s'y etait installe car elle domine Ipanema d'un cote, et le quartier tres elitiste de Sao Conrado de l'autre (ou se trouve le site de vol libre). Desormais, il est vivement decommande de penetrer dans ses rues, ou meme de se promener dans le maquis a son entour, dont le Morro dos Dois Irmaos. Ce dernier d'ailleurs illustre bien les contradictions de Rio. Car sur son autre versant, le Dois Irmaos est occupe par la favela de Vidigal. Tandis que Rocinha etait autrefois pacifique, Vidigal etait consideree comme tres dangereuse. Aujourd'hui, un chemin d'acces a travers les residences precaires de Vidigal est emprunte par des dizaines de gens tout les jours pour acceder a la vue extraordinaire depuis le sommet des Dois Irmaos. Le chemin serait un peu plus court par Rocinha, et cette derniere est reste plus propre que Vidigal (nombre de canalisations d'egouts coulent a l'air libre, les ordures menageres sont omnipresentes, ...) mais leurs pacification ont ete inversees, pour le moment en tout cas. (suite apres la version anglaise)
Car la favela n'a pas autant de bruit que la resonnance des moteurs entre les murs de beton du "centre ville". Elle a ses propres bruits, qui peuvent etre aussi agreable qu'un groupe de gens improvisant une samba sur des instruments primitifs, que detressant lorsqu'il s'agit d'echanges de coups de feu entre trafiquants ou avec la police. En effet, la difficulte d'acces, le reseau de petits passages, et la proximite de la foret tropicale font des favelas un refuge pour les contrebandiers, en particulier les trafiquants de drogue.
Dans le cadre de la preparation pour la Coup du Monde de Football et pour les Olympiques en 2016, le gouvernement de Rio a mis en place un enorme systeme policier afin d'eloigner les trafiquants le plus possible des zones touristiques et "residentielles". Nombre de favelas (la grande aglomeration de Rio en recense 763 dans lesquelles vivent 22% de la population de la ville, soit environ 1,4M d'habitants - selon pt.Wikipedia.org) ont desormais une Unite de Police Pacifiante (UPP) qui consiste d'une micro caserne (plutot un petit bunker) occupe 24h/24 par plusieurs policiers extremement armes. Cela ne se produit pas sans probleme, nombre de policiers etant seduits par les gains offerts par les trafiquants qui sont plusieurs fois plus eleves que leur salaire. Mais dans l'ensemble, les habitants de Rio considerent qu'il y a eu, au cours des dix ou quinze dernieres annees, une baisse relative de la violence grace a ces UPP.
Pourtant, la menace du retour des trafiquants est constante. La favela de Rocinha, la plus grande de la ville avec ses pres de 70 000 habitants, s'etait quasiment livree d'elle meme des trafiquants vers la fin des annees 90. Je connaissais meme un parapentiste Suisse qui s'y etait installe car elle domine Ipanema d'un cote, et le quartier tres elitiste de Sao Conrado de l'autre (ou se trouve le site de vol libre). Desormais, il est vivement decommande de penetrer dans ses rues, ou meme de se promener dans le maquis a son entour, dont le Morro dos Dois Irmaos. Ce dernier d'ailleurs illustre bien les contradictions de Rio. Car sur son autre versant, le Dois Irmaos est occupe par la favela de Vidigal. Tandis que Rocinha etait autrefois pacifique, Vidigal etait consideree comme tres dangereuse. Aujourd'hui, un chemin d'acces a travers les residences precaires de Vidigal est emprunte par des dizaines de gens tout les jours pour acceder a la vue extraordinaire depuis le sommet des Dois Irmaos. Le chemin serait un peu plus court par Rocinha, et cette derniere est reste plus propre que Vidigal (nombre de canalisations d'egouts coulent a l'air libre, les ordures menageres sont omnipresentes, ...) mais leurs pacification ont ete inversees, pour le moment en tout cas. (suite apres la version anglaise)
Where construction seems impossible, where expensive modern buildings are tucked
all the way to the very base of smooth granitic cliffs, undaunted by height or
steepness but unable to afford proper housing, the poorest began improvising
housing on top of the cliffs - gaining a view that defies all but the very most
expensive penthouses throughout the city.
Note the housing at the very top edge of cliff |
Walking fancy cobblestone sidewalks in the neighborhoods of Copacabana, Tijuca, or downtown, in slivers between expensive yet non-descript concrete buildings, the view is almost invariably that of ad-hoc red brick walls with some form of roof on them, usually corrugated metal or cement. The favelas sprawl up the side of the rock, down to the next available access, and high into the dense tropical forest that still covers much of the city.
If they were traditionally poor, beginning with recently freed slaves who had worked in coffee plantations and military families returning from wars (19th century), dwellers today are often
lower to lower middle class who feel little incentive to give up the
neighborhood they have known most of their lives, the unbeatable view and
access to the forest that are all but inaccessible to most urban dwellers in
the concrete towers, and the proximity to various employment options without having to spend four or more hours in the daily commute. The favelas also have less resonance from constant motorized vehicles on concrete-lined streets;
yet they have their own noise, which can be as joyful as a group improvising a
samba on primitive percussion instruments, as it can be as dreadful as gunshots. Indeed,
because of their intricate network of narrow dirt trails and their proximity to
the forest, drug traffickers find a haven and take refuge in many favelas. If a
few have been "pacified" through sustained and equally violent police
action (and the establishment of Unidade de Pacificacao Policial - on-site Police peacekeeping units), the return of the narcos looms permanently
(just as does the threat of a cancer, or that of extremists as those who acted
in Paris last week).
For instance, the favela of Rocinha, Rio's largest with some 70,000 dwellers, sitting just atop the Zona
Sul (large area of high-end residential neighborhoods, including Ipanema), had nearly
rid itself of bandits through primarily community activism in the early part of
the millenium. But despite huge police actions city-wide in preparation for the
World Cup and the forthcoming 2016 Olympic games, crime has returned and the
upper parts of Rocinha are once again considered very dangerous. According to the 2010 Census, some 22% of the Greater Rio de Janeiro population live in 763 favelas, somewhere around 1.4M!
I enquired from a police post at the bottom of the Favela
Formiga (ant) as to my chances of making it through with minimal problems. Two
young officers , wrapped in bullet-proof gear and well armed, man this concrete
barracks behind bullet proof windows. The young woman said she "definitely
would not recommend" my going that way. But after a bit of conversation,
her partner equipped with two impressive pistols, asked "what have you got
to lose?" Displaying my cheap cell phone (even in the favelas, many people
are equipped with the latest high tech stuff), my cheap sneakers, and flashing
the scar across my abdomen, I said "only what's left of my cancer."
The first three blocks were of smaller colonial houses once
nice, now completely decrepit for the most part, although one was undergoing a
beautiful restoration. At Praça del Vecchio, small groups chatted in the shade
and glanced my way, a gentleman with heavy dark glasses walked a large dog, and
as in every favela, several skinny young men ferried up loads of construction
materials. If the City has somewhat managed to limit the sprawl of the favelas,
the challenge has now become to limit their extension upwards, i.e. building
additional floors: an article in today's Globo newspaper explains the
difficulty of policy (all the more since the article claims these extensions
are for speculative real estate purposes), as well as the structural risk,
given the absence of foundations and the fact that heavy rains produce major
catastrophes nearly yearly.
I entered a small and steep street through an intimidating tight turn where heaps of garbage lined a white wall with numerous graffiti of Pope Francis. I soon realized this is a seminary. The contrast between the graffiti, the trash, and the peaceful inspiration of the seminary couldn't be any more typically Carioca (Rio de Janeiro).
As I continued up the steep
street, there was a fairly sustained traffic of motorcycles, most with two
occupants or more, several with a couple plus two kids, none of them wearing
helmets. These were the "priviledged" ones who gained access to their
homes through side entrances improvised off the paved street as the favela had
gradually conquered more and more of the hillside. It was blistering hot, but
there was no question that I was out of my place so I pushed on, hoping that I
wouldn't get one of the sudden spasms that would throw me to the ground -
although then again, most people there are humans and would probably have come
to help - whether I would still have had shoes and shorts may be a different
question...
"claimed" parking spot at one entrance of the favela |
From a few discreet areas, I ventured a quick couple of
photos. Soon, I entered a long straight stretch with cars parked randomly along
the unstabilized embankment. In a hairpin turn up ahead, I could see a group of
a dozen older teens hanging out and clearly observing me. As I approached, I prepared a simple
question, like "how much longer before I reach the ridge". From
experience, I have found that a nonchalant question asked in advance is often
sufficient to defuse a conflict.
That proved unnecessary however, as a major "traffic" jam developed: a delivery truck loaded with beer was trying to back out from the dirt trail the driver had engaged in, and it threatened an improvised bar stand, its clients, a few parked cars, and mostly the stability of the dirt road itself. As I approached this highest entrance of the favela, I walked along a 100-foot long section of metal debris, neatly piled up for recycling; in it were dozens of computers. There may be no paved roads and minimal organized sanitation, but just about everyone has a computer!
Another couple of hairpin turns up and I was totally alone; not a single vehicle passed me for half an hour. From a parapet wall guarding a near vertical cliff, I felt isolated enough to stop and take a couple of photos of the favela and the enormous city below. Despite being a few hundred feet away, I was in absolute plain sight and did not want to be taken for an informant of some kind. A few paper kites were being flown and someone was learning to play samba rhythms on tin cans. I could see a small improvised parking lot for the "powers that be" and a huge dump of urban refuse running down a gulley.
once they root, the favelas sprawl indefinitely; Maracana stadium center rear |
closer view including dirt road network, parking for a few, and the trash gulley |
I had not resumed my walk for five minutes that gunshots
were fired just below the road. First there were a dozen small caliber shots,
then a couple of much heavier artillery shots; a bit of silence, then more
shots of a caliber in between both. The exchange went on for several minutes as
I got to the far side of the road and increased my pace as much as the heat
would allow, and continued without incident.
Twenty minutes later, I walked along a quarter-mile long
immaculate wall and reached a huge guarded gate that opened onto a spectacular
park, with large gravel alleyways, immaculately planted trees and bushes. When
I enquired from the guard, I learned this
was the Bishop's residence, where the Pope had stayed during his
inaugural visit here, and that the road I had just come up was the very one he
had followed!
The contrast typical of Rio could not be better illustrated.
A sprawling industrial zone surrounded by large residential buildings,
themselves dominated by an ant-like favela, all at the feet of a magnate in his
safely guarded sanctuary.
I walked another 6.5 hours nonstop, saw a tribe of brown
monkeys decimating a whole section of bamboo in the tropical forest, my first
wild Tucan bird, a couple of spectacularly blue butterflies, and breathtaking views
onto the City with the most beautiful natural endowment in the world, Rio de
Janeiro, "A Cidade Maravilhosa". I tumbled 1000ft down a near cliff
because I was too exhausted to retrace the last hour since I'd seen a trail,
and wound up with many large burn marks on my legs, arms, and chest from the
dense vegetation at the bottom. When I reached a supermarket, I immediately
downed one liter of fresh veggie juice, and another of açaí. In Rio, even
Nature is full of contrasts!
SUITE DE LA VERSION FRANCAISE
Je me permis d'entrer dans l'UPP au pied de la favela Formiga et demandai en toute sincerite aux deux policiers ce qu'ils pensaient de mon idee de longer la favela par la Route de Sumare afin de rejoindre O Alto de Boa Vista une quinzine de kilometres plus loin. La jeune femme, sous son lourd gilet pare-balles me le deconseillat fortement. Pourtant, apres quelques minutes de discussion, le jeune officier (lui-meme arme jusqu'aux dents) me demandat "tu cherches l'aventure... qu'as-tu a perdre?" Je lui montrai mon telephone portable chinois, mes tennis, et puis ma cicatrice en disant "ce qui reste de mon cancer, lje le laisse volontiers a qui m'attaquerait".
La premiere rue etait bordee de maisons qui eurent une epoque splendide, mais desormais en etat de quasi ruines. Une cependant, au milieu de cinquante ou cent decrepites, etait en cours de renovation dont la qualite etait impressionante. Cent metres plus loin, je gagnai une petite place ou plusieurs groupes se refugiaient de la canicule sous l'ombre des arbres a l'entour. Ici commencaient les ruelles de terre qui grimpaient le long d'une de ces montagnes que l'on appelle "morros".
Je m'enfilai dans une ruelle etroite et raide, dont la chaussee est recouverte de paves, mais les bordures des amas d'ordures menageres. Un long mur blanc etait recouvert de graffitis, l'un representant le Pape Francois, et les autres ayant des intonations religieuses. Rapidement, je pris deux photos, puis cachai mon appareil aussitot. La pente etait raide et j'etais desormais sur l'unique route d'acces au haut de la favela. Plusieurs motos me passerent, parfois avec une famille complete, et personne ne portant un casque. La valeur de la vie dans les favelas n'est pas plus elevee que n'est en ce moment le Real face au Dollar. Je commencai a suer de grosses goutes a cause de la chaleur, et aussi d'une incontrolable apprehension. Que se passserait-il si j'etais soudain pris d'un de mes spasmes? Surement des gens bien intentionnes s'arreteraient pour me preter assistance, mais aurais-je toujours un short et des tennis en fin d'aventure?
Quelques epingles a cheveux plus haut, un groupe de jeunes trainait le long de la chaussee et m'observait. Je preparai une question nonchalante, esperant ainsi desamorcer un eventuel conflit - cette strategie m'avait valu, une nuit que je me rendais pour defiler dans le Carnaval a 1h du matin, d'etre invite par les jeunes bandits a boire un coup de cachaca au lieu de leur abandonner mon costume! Mais lorsque je m'approchai, tous furent mobilises par un camion de livraison qui etait precairement coince en marche arriere alors qu'il essayait de se retirer du dernier et principal acces au haut de la favela. Je remarquai un amas d'une cinquantaine de metres de longs de ferraille qui attendait sans doute d'etre recyclee; elle contenait au moins 50% d'ordinateurs! Les favelas peuvent etre denuees de bons egouts, mais personne n'ecahppe aux technologies modernes. D'ailleurs, le president Lula avait lance une campagne "personne sans Internet" il y a plus de quinze ans!
Je profitai de la diversion du camion et continuai ma marche le plus discretement possible. Encore quelques virages et je me sentis suffisament tranquile pour oser quelques photos. Je n'avais pas marche cinq cent metres que des coups de feu eclaterent en contrebas de la route; depuis le dernier acces ou se deroulait la commotion, je n'avais pas croise un seul vehicule. Je me rangeai sur le flanc montagneux de la chaussee et hatai mon pas dans la mesure du possible, car il n'y avait desormais plus une ombre et le soleil au zenith chauffait a plus de 40C.
Une vingtaine de minutes plus tard, je me trouvai longeant un mur blanc immacule pendant plus d'un kilometre. J'arrivai finalement a une grille monumentale ouvrant sur un parc digne de Versailles, et qui surplombait de deux ou trois cent metres le sommet de la favela, avec une vue encore plus imprenable. Je m'enqueris d'un des gardiens qui me dit qu'il s'agissait de l'Eveche de Rio, et que le Pape Francois avait choisit d'emprunter la route meme que je venais de suivre pour s'y rendre lors de sa visite. J'en avais sue pour en arriver la, mais l'idee d'avoir suivi sans incident les pas de Francois me remplit d'une energie nouvelle.
La route penetra alors dans la foret tropicale ou j'eu un peu de repos du soleil, mais pas de la chaleur torride. Je marchai encore plusieurs heures sans voir un etre humain. Je vis une tribu de singes marrons occupes a devaster une foret de bambou au milieu de la jungle, mon premier toucan sauvage, deux de ces magnifiques papillons dont les ailes sont d'un bleu metallique scintillant (la couverture de l'album de Santana Borboletta (mot portugais pour papillon) n'en est absolument pas une exageration), quelques vues imprenables de la ville, et je finis par degringoler 300m en verticale le long d'une des parois typiques des morros, me dechirant la peau de toute part, afin de ne pas devoir faire une heure de marche en arriere pour chercher l'unique autre chemin que j'avais croise depuis avoir quitte la chaussee.
Lorsque j'atteignis finalement un super marche peu avant le coucher du soleil, j'avalai deux litres de pulpe de fruits tropicaux (acai) et de legumes. Que de contrastes en une journee...
La prochaine edition comptera des aventures dans la folle Nature de cette ville magique. A bientot!
N
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I'm unsure of how this form works, but thanks for reading and commenting!