Monday, February 1, 2016

Roma-Zurich <> Catho-Protestants? - - aaaaaahhhh der Schweizerischen Eidgenossenschaft schoen!!!!

Pour etablir un meilleur contraste, quelques photos oubliees de Roma la bella:
Contrast enhancement, a few more photos of Rome:

Aerial view landing in Fiumicino - Ostia Antica - ruines vues en aterrissant a Fiumicino
  
l'arco del Foro

The train from Milano to Zurich traverses some of the most spectacular views of the Alps - alas this time it was dark. Still, the arrival could hardly be a starker contrast: not a paper discarded inside the train station and the military police attentive to every sound or object, rather than those in Rome can be seen tossing their cigarette butt on the street. And when  my former cantabridgian neighbor Philip took me around the city, the architecture! The intricate details of the Vatican are replaced with straight lines, the square towers with arches substituted by flat walls, and the domes give way to tight and tall steeples. This tight linearity reaching for the Heavens seems to accompany the difference between the frivolousness of the Catholic church and the austerity of the Protestants. This not to mention the twelve centuries of difference between the oldest buldings in either town. The pink and white marbles, red brick, and mix of grey granite seen in Rome is almost the direct antithesis of the monotonous beige-green that old Zurich is mostly made of, and adds to a somber mood. 

  
  
This austerity reminds me of the protestant side of my family, on my fathers' side, Christmas gatherings where everyone had to be well dressed (even as a young teen ager in the early 70's - dig!) and demonstrate the strictest manners in a severe environment in which parents were to push their kids to demonstrate their better skills than those of their cousins (Wall Street-ers would undoubtedly love that!). It's not that my maternal grandmother's fanatic catholicism was any greater fun: she hobbled her way to and from church, 1 full mile down and back up a steep hill, every Sunday until she had her stroke. She would drag me there for midnight mass at Christmas and I would freeze for two hours and invariably return home with a cold.

Those days were in my homeland of Le Bugey (one photo below - more later), a very rural part of France at the very southernmost tip of the Jura mountains. The weather isn't unlike that of Zurich, and the climate undoubtedly plays a part in the architecture: how could one imagine open arches as in the elegant Roman architecture, in an area that is (was - until recently) snowed in 3 months of the year? Perhaps the rock chosen for construction is somber not just because it's the most available, but also because it mimics the mood of the people and the weather? 

Arched windows but no fine sculptures

Despite the somber character of Zurich and the unexaggerated reputation for fanatic cleanliness and organization throughout the nation, Switzerland has a beauty difficult to match: it is the kingdom of the mountains. As in many lake regions, low altitudes are often shrouded in fog, especially during winters when the cold lake water creates an inversion from the air (warmed by exhaust fumes and heating, amongst others). But a short drive brings one to the deep blue sky with, in the case of Zurich, Lausanne, or Geneve, spectacular views of the Alps.

After three days with Philip, Dianne, and their six kids, I returned to Nyon and spent my final three days with Genevieve and her neighbors Juerg and Renate. The weather remained gorgeous and exceptionally warm. We hiked up to the Crete du Jura above Saint Cergue and wondered whether snowshoes were necessary. We thankfully opted to leave them as the 3-foot snow was covered with trails that were almost as solid as asphalt. It was so warm that on the eve of my departure, I took Genevieve's scooter for a tour over the Col de la Faucille, into France, and back across and down to Gex, the easternmost tip of Le Bugey. I cant say that at 4500ft I wasn't shivering as the road wound along the north slopes; but I was only wearing a pair of jeans in an area where normally, everyone would be wearing overpants and noone would think of riding a two-wheeler at this time of year (although a friend and I had gone all across the Jura over Christmas and New Year's on a legendary Yamaha 500XT in the brutal winter of 1979).

With this, I've chalked up another fabulous trip thanks to the warm welcome of wonderful friends, and I've added a whole bunch more of celebratory breaths. Keep on celebrating every breath!

N



10 minutes above Richtewill, outside Zurich

Malheureusement, il faisait noir pendant le trajet en train de Rome a Zurich, qui traverse un des plus beaux panoramas des Alpes. Mais l'arrivee ne fut pas sans contraste! Bien sur, pas le moindre papier ou que ce soit dans la gare; c'est tout juste si on ne ramasserait pas son sandwich pour le terminer apres l'avoir laisse tombe par terre. Ensuite, la police militaire semble vraiment alerte; pas question de consulter son portable ou de jeter un megot par terre, comme je les vis faire a Rome. C'est la discipline (jahwol!).

Puis, lorsque mon ancien voisin de Cambridge Philip, me fit faire le tour de la ville, quel contraste d'architecture. Les details de Rome, sculptee dans ses moindres details sous les ordres des Cardinaux et Eveques, sont remplaces par de grandes facades toute plates depouillees d'ornement, et les marbres colores laissent place aux pierres d'un sobre gris-beige. De hauts clochers d'etirent vers le ciel avec une linearite qui contraste peut-etre le protestantisme contre les immenses domes catholiques. Et puis bien sur 1200 ans d'ecarts entre les plus vieux batiments de chacune des villes.

Zurich from the Polytechnic Institute's plaza
Ce "protestantisme" m'evoque ma famille paternelle et les reunions familiales dans une atmosphere austere et rigide dans laquelle chaque enfant etait suppose demontrer sa superiorite dans un domaine ou l'autre a tout les autres petits cousins, un esprit de competition sur de seduire les parents Wall Street-eurs. Non que le fanatisme catholique de ma grand mere maternel eut ete plus marrant. Jusqu'a son attaque, Babou assistait assidument - dusse-t-elle se trainer les 2kms de montee/descente raide - pour parvenir au village voisin et ne pas rater une seule messe du dimanche. Et combien de fois me suis-je fait trainer a celle de minuit pour la Paques ou bien Noel; que de souvenirs de trembler de froid pendant deux heures, et d'etre assure d'avoir un rhume pendant les trois prochains jours.

Ces souvenirs la sont de ma jeunesse dans le Bugey, contrefort sud du Jura (photo ci dessous - mais un voyage prochain vous en apprendra plus). Le climat n'y est pas tres different de celui de Zurich, et influe sans doute aussi sur l'architecture: comment imaginer des arcades ouvertes de toutes parts dans les facades d'un edifice qui subit la neige pendant trois mois chaque annee? L'architecture doit etre en symbiose avec le climat, et reflette en quelque sorte le caractere des habitants locaux. D'ailleurs, si le marbre de Rome laisse place a la pierre sombre, ce n'est peut etre pas uniquement parce que cette couleur domine les strates rocheuses locales. Il y a aussi pas mal de roche jaune ocre et beaucoup de calcaire dans la region; n'y aurait-il pas la aussi un desir profond de sobriete?



Malgre le brouillard qui augmente ce caractere rebelle, un brouillard commun autour des lacs de montagne, et donc de toutes les principales villes de la Confederation, il suffit de conduire une quinzaine de minutes pour monter au dessus de la nape de nuages et decouvrir les chaines des Alpes sous un ciel bleu eclatant qui chauffe a blanc la neige. Ces napes de brouillard, on les retrouve autant sur le lac de Zurich, que sur le Leman a Geneve, ou encore a Annecy. Elles se forment lorsque que la couche d'air qui recouvre le lac se trouve avoir une temperature plus elevee, et que son humidite condense comme un nuage. Autant elle rend la vie plutot depressive, autant les napes de nuages visibles depuis les hauteurs ajoutent a l'extase qu'elicite la vue.

C'est dans des conditions un peu semblable que la semaine derniere a Nyon, Genevieve m'emmena faire un bout des Cretes du Jura, au dessus de St Cergue. Nous hesitames a prendre des raquettes...et heureusement, nous les laissames dans la voiture. Deja dans le sous bois versant sud, une trace de nombreux passages etait tout a fait suivable en s'enfoncant tres peu frequemment dans la neige. Mais des que nous rejoignimes les cimes, la trace exposee avait tellement fondu sous le soleil de ces jours, qu'elle s'etait endurcie pendant les nuits tel qu'il eut ete tout a fait possible d'y faire un jogging en baskets!

Les Fruitieres de Nyon au dessus de St Cergue; les trois monts du Mont Blanc au fond a gauche (brume sur le Leman)
The communal summer grazing ground of Nyon (chesse sold here in summer), Mont Blanc in left background and Geneva lake in haze below

Je profitai de cette meteo inhabituellement clemente pour la fin janvier, et partis faire une excursion sur le scooter de Genevieve. Je passai St Cergue, descendis en France a La Cure, puis suivis la route des cretes jusqu'a passer le Col de la Faucille, avant de redescendre sur Gex. Certes, en sillonnant les virages sur les pentes nord, j'avais bien froid. Mais je ne portais pas de surpantalon et c'etait la fin janvier! J'avais sillonne pendant quelques jours entre Noel et le Jour de l'An 1979 les cretes du Jura en moto avec un copain sur sa legendaire Yamaha 500XT. Nous avions eu froid comme rarement, et des cols a moindre altitude etaient a l'epoque completement enneiges. Changement climatique, ou simple cycle naturel?

De tels moments en peine Nature, autant que l'accueil ou les retrouvailles de bons amis, tels qu'hier avec Juerg et Renate, me remplissent d'autant de bouffees d'air et de bonheur, et me rappellent de Celebrer chaque Souffle. 

A la Vie, a la Notre!

N

No comments:

Post a Comment

I'm unsure of how this form works, but thanks for reading and commenting!